Mon jardin est un petit nid de verdure, les oiseaux s'y abreuvent, les petits personnages imaginaires s'y cachent...

Le mois de mai est le plus joli, le plus fleuri, celui que l'on apprécie le plus en tous cas, car on peut enfin profiter des beaux jours, et se promener entre les massifs qui se réveillent..

  Une vingtaine de clématites poussent dans mon jardin, bichonnées, choyées, ce sont mes fleurs préférées.Certaines sont déjà au rendez-vous, d'autres sont encore en boutons. Il y en aura en fleurs jusqu'au milieu de l'été.

Les pivoines arbustives sont énormes et magnifiques! Cette année, il ne pleut pas beaucoup, et l'on peut profiter de leur spectaculaire floraison, car leurs pétales fragiles ressemblant à du papier chiffonné ne supportent pas longtemps d'être mouillés.

On m'avait pourtant laissé entendre qu'Halésia Carolina ne supportait pas nos hivers froids, mais j'ai voulu tenter d'en planter un dans mon jardin, je le trouve si joli avec toutes ses petites clochettes blanches! Et bien, il a supporté le dernier hiver pourtant rude et n'a jamais été aussi fleuri que cette année!

Les petits géraniums de collection sont dans la véranda, bien au chaud. Je ne me lasse pas d'admirer la finesse et les détails de leurs fleurs parfois toutes petites.

Ces euphorbes rouges très jolies bien qu'un peu envahissantes se plaisent bien au milieu des grandes feuilles de hostas qui les aident à se maintenir droites. Belle solidarité entre plantes.

Il y en a qui disent que c'est une mauvaise herbe!  Comment pourrait-elle être mauvaise, en étant si fine, si gracieusement découpée? Il n'y a qu'à se pencher au dessus, la regarder de près pour voir que la fleur de Lychnis mérite une vraie place dans le jardin.

Il ne fallait pas que j'oublie d'immortaliser cette belle journée organisée pour les 90 ans de mémère, tant de photos ont été prises, il n'y avait que l'embarras du choix.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, mémère, c'est la maman de Roland, une petite grand-mère qui n'a pas eu la vie facile, qui a du caractère, mais qui est très attachante.
D'abord une petite carte de voeux, avec des vieilles photos qui lui rappelaient tant de choses à la fois si lointaines et tellement proches!

Au centre, en filigranne, l'église du Bonhomme, village de son enfance.A droite, les photos de tous ses frères et soeurs.
En haut à gauche, ses 6 garçons. En bas, à gauche une jolie jeune femme dans une robe des grandes occasions, mémère elle-même, juste quelques années plus tôt.
Et puis la fête, le gâteau, l'émotion.

La  réunion de famille. Une petite grand-mère bien entourée! Mais avec six garçons, elle n'a pas du rigoler tous les jours, mémère!

Le paysage de vignes, magnifique en toutes saisons!
Ce jour-là, ce n'était plus l'automne, mais pas encore l'hiver. Une belle journée ensoleillée, idéale pour marcher.

Nous sommes partis vers 10 heures, pensant rentrer pour le déjeûner..., avec juste une bouteille d'eau.

Nous avons marché, marché et  la faim se faisant sentir, nous avons remarqué qu'il restait beaucoup de raisin non récolté. La bonne aubaine!

                                     Et délicieux!

Alors nous avons continué notre chemin, tout en picorant les petits grains...
 
De grain en grain, nous avons continué notre balade, tel le petit chaperon rouge qui s'éloigne sans s'en rendre compte, et ne sommes rentrés que vers 16 heures!
6 heures de marche, plus de 20 km, c'est vraiment ce qu'on peut appeler une balade gourmande, non?

Point culminant du massif vosgien, 1424m, on peut monter à pied au Grand Ballon d'Alsace On y découvre de belles pentes boisées de sapins et de hêtres.Il offre une vue exceptionnelle sur la plaine d'Alsace, la forêt noire, et plus loin encore lorsque le ciel est bien dégagé.
Mai 2009, on y va. C'est Maurice qui sera notre guide.

Prêts?

C'est parti!  Oulala! déjà perdus?
Non non, le gps est là...

Paysages magnifiques

Quelques petites fleurs sauvages
 
Oxalis                                                                                   Anémones

Petite pause au bord du lac  du Grand Ballon 

         

             
Plus on monte en altitude, plus il fait frais, mais plus on a chaud.

Enfin la pause casse-croûte



Mais on n'est pas arrivés, encore quelques efforts..

Nous y voilà enfin, il est environ 13heures 30.
 

De la -haut, magnifique panorama .
Ici, le monument dédié aux chasseurs alpins de la première guerre mondiale, érigé en 1927, puis détruit par les nazis et reconstruit en 1960.

Le vent souffle très fort là-haut


et l'orage menace

Il faut redescendre, par un autre chemin, plein de surprises

 puis la pluie


17 h.30, enfin de retour à la voiture, on en a plein les jambes, mais contents de notre journée.
Notre guide ne nous a pas paumés; Jean-paul n'a pas perdu son sourire. Mais où est passé Roland? Comme d'habitude, derrière son objectif!
 

Le rapport: 6 heures de marche, 17 km, 900m de dénivelé.
Même pas fatigués!!!        ou  juste un peu